«Cette action répugnante menée par un député néerlandais et une compagnie britannique
(qui a hébergé la vidéo, ndlr)
démontre la poursuite d’une vendetta de la part de citoyens occidentaux contre l’islam et les musulmans»
. Telle est la réaction du porte-parole des Affaires étrangères iranien Mohammad Ali Hosseini suite à la diffusion sur internet d’un film anti-islam d’un député d’extrême-droite néerlandais.
Il dénonce un film «provocateur» et avertit contre «les répercussions» de sa diffusion. Il a aussi appelé les gouvernements néerlandais, britannique, et l'Union européenne à «agir pour arrêter la diffusion de ce film insultant à l'égard de l'islam».
En dépit des appels des responsables politiques et économiques néerlandais, qui craignent une crise internationale comparable à celle des caricatures danoises de Mahomet, et malgré des menaces contre les Pays-Bas depuis l’annonce du projet en novembre, le député Geert Wilders a mis jeudi soir sur internet «Fitna», un film de 17 minutes amalgamant terrorisme et islam.
Des responsables de médias jordaniens vont poursuivre Wilders
«Fitna» (en arabe: division et discorde au sein de l’islam) mêle notamment des images violentes d’attentats terroristes à New York et Madrid, des exécutions dans des pays musulmans non identifiés, et la lecture de textes du Coran justifiant généralement les châtiments exemplaires pour les non-musulmans.
Le Premier ministre Jan Peter Balkenende a