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Libération

Les 32 membres d'équipage d'un yacht français otages des pirates

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publié le 5 avril 2008 à 3h00

Les autorités françaises ont déployé les grands moyens, vendredi, pour tenter de secourir les 32 membres d'équipage, majoritairement français, du grand voilier de luxe, pris en otage au large de la Somalie. Le Ponant, un yacht de croisière, «a été victime d'un acte de piraterie en début d'après-midi alors qu'il naviguait entre la Somalie et le Yémen», a affirmé le porte-parole de l'état-major, le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck. Vendredi soir, le Ponant avait été pris en chasse par un aviso de la Marine nationale, le Commandant Bouan, présent dans la zone pour une mission de surveillance antiterroriste lancée depuis les attentats du 11 Septembre. Le yacht a également été survolé par un hélicoptère. Le gouvernement a déclenché le «plan pirate-mer», qui mobilise notamment des unités des commandos marine et des gendarmes du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Selon nos informations, des hommes du GIGN, spécialisés dans le contre-terrorisme maritime, se sont envolés pour Djibouti, où la France dispose d'une base militaire permanente, la plus importante sur le continent africain.

Industrie. Le navire, un trois-mâts de 88 mètres, doté de quatre ponts, ne transportait aucun passager et aucun coup de feu n'a été tiré dans l'attaque, a précisé l'état-major à Paris. Une cellule de crise a été mise en place par le Quai d'Orsay afin de coordonner la liaison entre les autorités françaises, l'armateur, CMA-CGM, et les famil