«Avant l’attribution, les représentants (chinois) ont dit, et je les cite de mémoire, car je ne le sais pas par cœur, “accorder les Jeux à la Chine ferait avancer la question sociale, notamment les droits de l’homme”. C’est ce que je qualifierais d’engagement moral plutôt que juridique. Nous demandons absolument à la Chine de respecter cet engagement moral.»
Par ces mots prononcés à Pékin, Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), a tenté se sortir par le haut de la crise engendrée par le parcours chaotique de la flamme.Mais la déclaration de Jacques Rogge, qui a été reçu mercredi par le Premier ministre chinois Wen Jiabao, a particulièrement déplu à Pékin.
«Je crois que les responsables du CIO soutiennent les Jeux olympiques et adhèrent à la charte olympique (stipulant de) ne pas introduire de facteurs politiques hors de propos
, a répondu une porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois.
J’espère que les responsables du CIO continuent d’adhérer aux principes de la charte olympique.»
Auparavant, aux représentants des 205 comités olympiques nationaux réunis dans la capitale chinoise avec la commission exécutive du CIO, Jacques Rogge a tenu un discours combatif, leur enjoignant de motiver les athlètes avant les JO, en août. «Dites-leur que, malgré tout ce qu'ils ont entendu, les Jeux seront très bien organisés. Dites-leur que nous rebondirons après la crise actuelle.»
Pour sa part, le dalaï-lama a