Pas de problème. Tout va bien. RAS. C'est en substance le message qu'a tenté d'envoyer le Comité international olympique (CIO) ces dernières heures à Pékin. Il fallait bien ça après les audacieuses déclarations du président Jacques Rogge qui a osé rappeler la Chine à ses engagements en matière de droits de l'homme. Selon Giselle Davies, la porte-parole de l'organisation, les relations entre Rogge et les autorités chinoises restent «très bonnes».
«Je pense que vous l'avez entendu de la part des deux parties; tout le monde est d'accord pour dire que le sport et la politique doivent rester le plus séparé possible», a-t-elle ajouté. Jeudi, Jacques Rogge avait appelé la Chine à respecter «l'engagement moral» d'améliorer les droits de l'homme pris en 2001, lors de l'attribution à Pékin des jeux Olympiques 2008.
Le ministère des Affaires étrangères chinois avait immédiatement réagi en demandant, par le biais d'un porte-parole, au président du CIO de respecter la charte olympique en ne se référant pas à des «facteurs politiques hors de propos».
Démentir toute tension avec Pékin, c'est bien. Mais féliciter les autorités chinoises c'est mieux. Le CIO a ainsi assuré avoir «confiance à 100% dans le fait que les autorités chinoises font tout ce qui est possible humainement pour que les Jeux soient sûrs». Une annonce faite après l'annonce jeudi par la Chine du démantèlement d'un groupe terroriste qui prévoyait de kidnapper des athlètes, journalist