Enfin un peu de baume au cœur du gouvernement chinois. Le parcours de la flamme olympique a débuté sans incident ce mercredi au Pakistan, pour sa première étape en Asie. Qu’Islamabad soit le plus proche allié de Pékin dans la région n’y est peut-être pas étranger. Un allié qui a d’ailleurs particulièrement encadré l’événement puisque la torche n’accomplira que quelques tours de piste dans un stade placé sous la protection de milliers de militaires et de policiers.
Mardi, les autorités pakistanaises avaient annulé le parcours prévu dans les rues de la capitale et promis à la Chine que ne serait tolérée aucune manifestation contre la répression des émeutes au Tibet, comme celles qui ont émaillé le parcours de la flamme en Europe et aux Etats-Unis.
Dans la nuit, la flamme est arrivée par avion en provenance du sultanat d'Oman, sur un aéroport militaire ultra-sécurisé de la banlieue d’Islamabad. Mais la cérémonie n’a commencé que quinze heures plus tard au stade Jinnah, dans le centre d’Islamabad. Les milliers d’invités triés sur le volet ont dû passer au préalable sous des portiques détecteurs de métaux et d’explosifs et selon le chef de la police, ce sont pas moins de 3.000 policiers, en plus de soldats et de paramilitaires, qui protègent la cérémonie.
Soixante-six athlètes escortés par des policiers
Malgré une cohabitation conflictuelle, la torche a ensuite été brandie à quatre mains par le président Pervez Musharraf et son nouveau Premier ministre Yousaf Raza Gi