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Libération

Les Farc affirment que les libérations d’otages «sont pour l’instant closes»

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L'un des chefs des Farc, Ivan Marquez, fait cette déclaration alors que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se rend demain dans la région andine pour tenter d’obtenir la libération d’Ingrid Betancourt.
par AFP
publié le 27 avril 2008 à 7h00

Les possibilités de continuer à libérer des otages sont "closes" et le président vénézuélien Hugo Chavez est le seul espoir pour délivrer Ingrid Betancourt, affirme un chef des Farc, Ivan Marquez, dans une interview publiée dimanche par le quotidien argentin Perfil, alors que le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner entame demain une difficile mission visant à relancer le dialogue entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur afin d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt.

Selon le chef guérillero, après la mort de Raul Reyes, numéro deux des Farc, dans un bombardement de l'armée colombienne sur le territoire équatorien, "nos possibilités de continuer à libérer le reste des personnes sont pour l'instant closes". Ivan Marquez reconnaît que la mort de Reyes a été "un coup très dur", expliquant qu'"il s'agissait d'un commandant d'une grande valeur, qui est tombé en cherchant la voie d'une solution politique à la situation des prisonniers de guerre en Colombie". Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a également tenu à souligner l'attitude "courageuse" de Yolanda Pulecio, la mère de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à l'élection présidentielle enlevée en 2002. "Elle (Yolanda Pulecio) voit en Hugo Chavez le seul espoir et elle a raison, car Chavez s'est impliqué de façon désintéressée pour concrétiser l'échange (de prisonniers)",