Cinq jours après la découverte du drame d’Amstetten en Autriche, les révélations se succèdent sur le père incestueux Josef Fritzl tandis que le pays tente de sortir par le haut de cette nouvelle affaire. Les appels au durcissement de la législation pour empêcher de nouveaux crimes de ce type se multiplient.
La ministre de la Justice, Maria Berger, a ainsi proposé vendredi de doubler, au maximum à 30 ans, le délai pendant lequel les crimes et délits sexuels - actuellement effacés au bout de 10 à 15 ans - resteront inscrits au casier judiciaire des personnes jugées dangereuses. Et l'opposition d'extrême droite a évidemment réclamé une «inscription à vie» de tous les crimes et délits sexuels dans les casiers judiciaires.
Fritzl aurait tenté de violer une autre jeune femme en 1967
La polémique a été soulevée par l’opinion publique et la presse, y compris de nombreux médias étrangers, parce que Josef Fritzl a pu obtenir le droit de garde de trois des sept enfants issus des relations incestueuses imposées à sa fille qu’il avait déclarée comme disparue au sein d’une secte. Les services sociaux locaux ont nié toute négligence en affirmant que son casier judiciaire ne portait trace d’aucune condamnation au moment de sa première demande d’adoption en 1993.
Or, selon un rapport de police de 1967 retrouvé vendredi par un journal régional dans les archives de la direction de la police de Haute-Autriche, il avait été condamné pour viol et tentative de viol cette anné