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Libération

Josef Fritzl: «Je ne suis pas un monstre»

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C'est ce qu'a déclaré le père incestueux autrichien dans un message transmis par son avocat. Et d'ajouter: «J'aurais pu tous les tuer (...) et on ne l'aurait jamais su».
par AFP
publié le 7 mai 2008 à 7h00

Le père incestueux autrichien Josef Fritzl, s'est défendu, par le biais de son avocat mercredi, d'être un "monstre" et s'est dit prêt à coopérer avec le parquet de Sankt Pölten, chargé du dossier, au cours de sa première audition par un procureur."Je ne suis pas un monstre", a-t-il déclaré selon un message transmis par son avocat, Rudolf Mayer, publié par le quotidien Österreich.

"J'aurais pu tous les tuer et il ne se serait rien passé et on ne l'aurait jamais su", a-t-il ajouté.

Le suspect avait avoué le 28 avril, au surlendemain de la découverte du drame à Amstetten, avoir séquestré et violé sa fille pendant 24 ans dans sa cave, viols dont sont issus sept enfants dont l'un est décédé peu après la naissance.

Ces faits n'ont pas été évoqués au cours de sa première audition par le procureur Christiane Burkheiser du parquet de Sankt Pölten, situé à 50 km à l'est d'Amstetten.

Pendant cette prise de contact, Fritzl s'est dit "prêt à coopérer et à prendre position sur les faits qu'on lui reproche", a indiqué Gerhard Sedlacek, porte-parole du parquet. L'entretien entre Fritzl, 73 ans, et le jeune procureur, 32 ans "a duré environ une heure trente" dans un local isolé de la maison d'arrêt de Sankt Pölten, où il est placé en détention provisoire, selon le porte-parole.

L'audition a essentiellement porté sur "les éléments biographiques personnels ainsi que la carrière professionnelle" du suspect, selon M. Sedlacek. Seul un greffier a