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Libération

Le Liban en proie à de violents affrontements

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Le Hezbollah voit dans les décisions du gouvernement à son encontre une «déclaration de guerre» et appelle à la résistance par les armes. Le pays est paralysé depuis hier, routes et aéroports sont bloqués.
par AFP
publié le 8 mai 2008 à 7h00

Les violents accrochages armés entre partisans de l'opposition et de la majorité antisyrienne, qui se sont multipliés hier mercredi à Beyrouth, s'étendent jeudi à plusieurs villes du Liban. Le pays est paralysé, avec de nombreuses routes bloquées et l'aéroport international fermé.Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré jeudi que les décisions prises par le gouvernement libanais à l'encontre de la formation chiite étaient une «déclaration de guerre», ajoutant que la formation chiite «utilisera ses armes» pour «défendre la résistance».

Le gouvernement avait décidé mardi d'enquêter sur un réseau de télécommunications qui aurait été installé par le Hezbollah à travers le pays, et de limoger le chef de la sécurité de l'aéroport de Beyrouth présenté comme un proche du mouvement chiite.

Affrontements à Beyrouth

Quelques instant après ces déclarations, de violents affrontements armés ont éclaté dans un quartier de l'ouest de Beyrouth entre des partisans de la majorité et ceux de l'opposition.

Mercredi, le mouvement de grève générale, sur des revendications salariales, avait dégénéré en heurts entre partisans de la majorité au pouvoir et ceux de l'opposition, emmenée par le Hezbollah. La grève générale a à l'origine été organisée à l'appel de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), la principale or