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Libération

Accusé de faiblesse, Obama répond à Bush

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publié le 17 mai 2008 à 3h30

De notre correspondant à Washington. «Ils essayent de vous tromper, ils essayent de vous faire peur. Ils ne disent pas la vérité», a martelé, vendredi, Barack Obama, en campagne dans le Dakota du Sud. Le candidat à l'investiture démocrate a vigoureusement répliqué à la surprenante attaque lancée la veille par George W. Bush contre lui devant le Parlement israélien. «Certains ont l'air de croire que l'on devrait négocier avec les terroristes et les extrémistes, comme si des arguments astucieux pouvaient les persuader qu'ils se trompaient depuis le début», avait assuré le président américain. Alors que les tanks nazis envahissaient la Pologne en 1939, un sénateur américain a déclaré : "Mon Dieu, si seulement j'avais pu parler à Hitler, tout cela aurait pu être évité." Nous sommes dans l'obligation d'appeler cela par son nom : le confort trompeur de l'apaisement, que l'Histoire a discrédité à plusieurs reprises.» Obama a préconisé une «diplomatie directe» avec Téhéran pour tenter de désamorcer la crise liée au programme nucléaire de ce pays.

«Ces attaques malhonnêtes et qui divisent, du type de celle que nous avons vu émaner de George W. Bush et de John McCain au cours de ces jours derniers, ne servent pas la cause (de la politique étrangère), a-t-il dit. [.] C'est typiquement le genre d'attaques épouvantables qui divisent notre pays et nous isolent du reste du monde», a poursuivi le candidat démocrate. La Maison Blanche a démenti que le p