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Adoption d'un projet contre les bombes à sous-munitions

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Un projet de convention interdisant l'usage de ces bombes a été adopté à Dublin par les délégations d'une centaine de pays mais en l'absence de représentants américains, russes et chinois.
par Reuters
publié le 29 mai 2008 à 7h00

Un projet de convention interdisant l'usage des bombes à sous-munitions a été adopté mercredi à Dublin par les délégations d'une centaine de pays mais en l'absence de représentants américains, russes et chinois.

Un accord a été trouvé entre les participants réunis depuis le 19 mai dans la capitale irlandaise à la suite de l'engagement pris par la Grande-Bretagne de ne plus utiliser ce type d'armement, accusé de représenter une menace pour les populations civiles.

Des diplomates et des militants ont souligné que la convention ne prévoyait aucune exception, des leçons ayant été tirées de l'application d'un traité adopté en 1997 interdisant les mines antipersonnel.

"Il s'agit d'une interdiction ferme et solide de toutes les armes à sous-munitions connues", a commenté Christian Ruge, membre de la délégation norvégienne, interrogé par Reuters.

Le projet sera soumis vendredi aux délégués réunis en séance plénière, mais l'approbation définitive est considérée comme une formalité. La convention devrait être ratifiée à Oslo en décembre.

Les bombes à sous-munitions dispersent plusieurs centaines de petites bombes sur de vastes surfaces. Beaucoup n'explosent pas quand elles atteignent le sol et se transforment en mines antipersonnel virtuelles qui peuvent tuer ou blesser longtemps après la fin d'un conflit armé.

LES ÉTATS-UNIS CAMPENT SUR LEUR POSITION

Les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils demeuraient opposés à l'interdiction des bombes à sous-munitions. Le porte-parole du département d'Etat,