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Libération

«La mort de Rafic Hariri ne doit pas rester impunie»

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«Les assassins doivent savoir qu'ils auront à payer», a déclaré Nicolas Sarkozy ce samedi à Beyrouth. Il a d'autre part assuré le président Michel Sleimane du soutien de la France «pour renforcer les capacités de l’armée libanaise».
par AFP
publié le 7 juin 2008 à 7h00

Le président français Nicolas Sarkozy a souligné samedi à Beyrouth que l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et les attentats qui ont touché plusieurs personnalités anti-syriennes du Liban ne devaient pas rester impunis.«Nous le resterons (à vos côtés) pour que la mort de Rafic Hariri et la longue litanie des attentats, qui ont frappé depuis octobre 2004 tant des meilleurs fils du Liban, ne demeurent pas impunis», a déclaré M. Sarkozy dans une allocution lors d'un déjeuner offert en son honneur par son homologue libanais Michel Sleimane au palais présidentiel de Baabda.

«Les assassins doivent savoir qu'ils auront à payer», a martelé M. Sarkozy.

«C'est tout le sens de la création du Tribunal international», a-t-il souligné.

Rafic Hariri avait été assassiné dans un attentat à la camionette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.

Le ministre libanais des Télécommunications, Marwan Hamadé, a été grièvement blessé dans un attentat à la voiture piégée qui l'avait visé le 1er octobre 2004 à Beyrouth.

Le gouvernement démissionnaire dirigé par le Premier ministre Fouad Siniora avait obtenu la création du tribunal chargé de juger les assassins d'Hariri, malgré les tentatives de blocage de l'opposition soutenue par l'Iran et la Syrie.

La majorité parlementaire antisyrienne a accusé la Syrie d'avoir orchestré cet attentat, ce que Damas a toujours démenti.

M. Sarkozy a également assuré M. Sleima