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Libération

Obama plus ferme que Bush sur Jérusalem

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publié le 7 juin 2008 à 3h47

De notre correspondant à Washington. Au lendemain de sa victoire dans les primaires démocrates Barack Obama s'est présenté devant l'Aipac, le principal lobby pro-israélien à Washington, auquel il a annoncé une politique radicalement pro-Israël. «Laissez-moi dire les choses clairement, a déclaré Barack Obama mercredi soir en évoquant la délicate question du statut final de Jérusalem. Tout accord avec les Palestiniens doit préserver l'identité d'Israël en tant qu'Etat juif doté de frontières sûres, reconnues et défendables. Jérusalem va demeurer la capitale d'Israël, et doit rester indivisée.» Réagissant immédiatement à ces propos, le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a «totalement rejeté» cette prise de position en rappelant que Jérusalem-Est est occupé depuis 1967 par Israël.

La position du candidat démocrate, qui a changé, est désormais plus rigide que celle de l'administration de George W. Bush. Officiellement, le département d'Etat estime en effet que la délicate question du statut final de Jérusalem doit être décidée d'un commun accord par Israël et la partie palestinienne. Bill Clinton, dans les dernières semaines de sa présidence, avait également évoqué favorablement la possibilité d'une division de Jérusalem dans le cadre d'un accord de paix.

Ovations. Même s'il s'exprimait devant un public dont il brigue le soutien, la volte-face de Barack Obama est surprenante. Pas plus tard que le mois dernier, Daniel Kurtzer, l'un de ses con