Sept mois après la visite d'État de Nicolas Sarkozy à Washington, le président français et George Bush ont de nouveau célébré samedi les retrouvailles franco-américaines en gommant leurs "nuances" sur la Syrie.
Le chef de l'État français et le président américain, en tournée de fin de mandat en Europe, ont fait assaut d'amabilité lors d'une conférence de presse commune après un entretien d'une heure et demi au Palais de l'Élysée.
"Nous avons pu vérifier que nous avons de nombreuses convergences, sur beaucoup de sujets. Nous avons parfois des nuances, c'est normal", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui a loué un dialogue "confiant" :
"L'amitié et l'alliance n'empêchent pas la France de déterminer ses positions en toute indépendance mais elles permettent de gérer de façon apaisée nos différences."
Une façon de rappeler que cela n'a toujours été le cas sous la présidence de son prédécesseur, Jacques Chirac, dont les relations avec Washington se sont durablement dégradées après son refus de soutenir l'intervention américaine en Irak en 2003.
George Bush a pour sa part réaffirmé que la France était "le tout premier ami de l'Amérique" et déclaré avoir "conforté (une) amitié personnelle" avec "Nicolas".
"C'est un homme intéressant, il a beaucoup d'énergie, il est très sage", a déclaré le président américain, qui a notamment remercié la France d'avoir accueilli cette semaine à Paris la conférence sur l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan.
Nicolas Sarkozy avait invité vendredi soir George e