Le président américain George Bush appelle dans la presse le Premier ministre britannique Gordon Brown à ne pas fixer de calendrier pour le retrait des soldats basés en Irak.
Bush doit arriver ce dimanche en Grande-Bretagne, pour la dernière étape de sa tournée d'adieux en Europe où il est parvenu à se rallier des soutiens dans sa campagne contre le programme nucléaire iranien.
Dans une interview au journal britannique The Observer, Bush souligne que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne souhaitent de toute évidence tous deux rapatrier leurs soldats actuellement en Irak, mais que cela ne saurait se faire que "sur la base d'un succès".
"Notre réponse est qu'il ne saurait y avoir de calendrier décisif", a affirmé Bush, qui a également indiqué "apprécier" le fait que Brown se tienne régulièrement informé de " position et de celle de forces armées".
Londres dispose encore de 4.000 soldats en Irak, essentiellement dans une base du sud du pays.
La presse britannique indiquait cette semaine que l'ensemble de ce contingent pourrait être rapatrié avant la fin de l'année, une mesure qui semble toutefois improbable vu la sécurité encore précaire dans la région.
VISITE À WINDSOR
George Bush et son épouse Laura doivent rencontrer dimanche après-midi la reine Elizabeth II au château de Windsor, avant de dîner dans la soirée à Londres avec le Premier ministre Gordon Brown. Des pourparlers plus formels sont prévus lundi avec le chef du gouvernement britannique.
Bush n'est pas aussi proche de Gordon