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Libération

A Prague, Sarkozy au chevet du traité simplifié

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publié le 17 juin 2008 à 3h55

Envoyé spécial à Prague. Après le non irlandais au traité de Lisbonne, Nicolas Sarkozy veut éviter la contagion. A Prague hier où il a rencontré les chefs de gouvernements tchèque, slovaque, hongrois et polonais, le président français a surtout cherché à prendre des assurances. Son objectif : «Eviter la crise en ayant un problème avec un autre pays.» En l'occurrence, la République tchèque qui n'a pas ratifié le traité et n'en finit pas d'étudier sa constitutionnalité par rapport à ses propres lois. Calée de longue date, cette journée dans la capitale tchèque devait être une formalité : présentation des objectifs de la présidence française et signature d'un partenariat stratégique entre les deux Etats. Mais elle a tourné autour de la poursuite de la ratification du traité de Lisbonne pour que «l'incident irlandais», comme dit l'Elysée, ne fasse pas «repartir l'Europe pour dix ans de discussions institutionnelles».

Deuxième coup. La stratégie arrêtée ce week-end à Paris est de ne pas laisser de temps ni d'espace aux eurosceptiques pour s'organiser. Parmi eux, figure le président tchèque Vaclav Klaus. A peine connu le résultat du vote irlandais, il s'est félicité d'«une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne». Nicolas Sarkozy n'a pas rencontré son homologue tchèque hospitalisé pour une opération de la hanche. Mais il a pu mesurer à quel point le risque est réel pour qu'un deuxième pa