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Libération

Chinois et Tibétains font un premier pas en vue d'un rapprochement

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publié le 2 juillet 2008 à 4h08

De notre correspondante à Pékin. Ni le lieu ni le programme ne sont connus, mais les pourparlers entre la Chine et les émissaires du gouvernement tibétain en exil reprennent à Pékin. Les discussions à huis clos, annoncées seulement par Dharamsala (lieu de résidence du dalaï-lama, en Inde) devraient durer deux jours. Le ministère des Affaires étrangères chinois a refusé de commenter l'information. Son porte-parole, Liu Jianchao, s'est borné à réagir aux propos de Nicolas Sarkozy, qui a déclaré lundi que sa présence à la cérémonie d'ouverture des JO restait conditionnée à«l'évolution» du dialogue. «Si ça devait progresser encore et si le dalaï-lama et le président chinois reconnaissaient des progrès, alors l'obstacle serait levé», a déclaré le président français, qui préside depuis hier l'UE. «Je dois consulter mes partenaires. mais je ne suis pas aux ordres», a-t-il précisé.

«Clique». En attendant sa décision, qui devrait être annoncée en fin de semaine, Pékin a appelé hier la France à «ne pas lier la question du Tibet aux Jeux olympiques», répétant que la Chine est opposée à leur politisation. Entre la France et la Chine, les relations ne sont pas au beau fixe. Le passage calamiteux de la torche à Paris, le 7 avril, a laissé des séquelles, aggravées par l'octroi de la citoyenneté d'honneur de la Ville de Paris au dalaï-lama. Fin mai, les tour-opérateurs de Pékin ont reçu pour consigne, non officielle, de retirer la France de leurs destinations tou