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Libération

Avant l'opération, le gouvernement colombien avait prévenu Washington

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Le candidat républicain à la Maison blanche, présent en Colombie lors de libération des otages, avait été mis dans la confidence par Uribe.
(Capture d'écran du New York Times. Photo Reuters)
par M. A.
publié le 3 juillet 2008 à 17h34

Si Ingrid Bétancourt fait la une de la presse française et des sites Internet en Amérique du Sud, pas grand-chose aux Etats-Unis sur la libération des otages, dont les trois Américains capturés par les Farc en 2003.

A la une du site du Washington Post, une photographie d'Ingrid dans les bras de sa mère, Yolande Pucelio, toutes les deux souriantes. La même photo est reprise dans le New York Times et le Los Angeles Times. Les articles reprennent plus ou moins en détails les étapes de l'opération de sauvetage.

Le Washington Post titre "La Colombie libère 15 otages retenus pendant des années". Le journal rapporte que les otages américains sont arrivés "peu après minuit ce matin [heure locale] à San Antonio [Texas, Etats-Unis] à bord d'un avion militaire américain." Le journal rapporte les propos de l'ambasseur américain à Bogota, Willia Brownfield, qui a confié sur CNN que les Américains ont aidé les officiers de renseignements colombiens dans la préparation de l'opération.

Parmi les officiels, le premier à réagir fut John McCain, en visite en Colombie depuis mardi. Le Washington Post rapporte ainsi que le candidat républicain à la Maison Blanche, et deux autres sénateurs l'accompagnant, avait été mis dans la confidence par le Président Uribe et ses conseillers. Tenu par le secret, le sénateur avait répété mardi et mercredi «comment il travaillerait en tant que Président pour libérer les trois otages américai