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Libération de Bétancourt : Royal attaquée à droite et à gauche

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«Les récupérations politiques seraient totalement décalées», a-t-elle déclaré. Elle fait preuve «d'un manque de dignité totale» et s'est comportée comme «une petite fille dans une cour de récréation», lui répond Fillon. Des propos «assez
Former French Socialist Party presidential candidate Segolene Royal speaks as she attends a conference at the mental institute Robert Giffard in Quebec City September 18, 2007. REUTERS/Mathieu Belanger (CANADA) ((Reuters))
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publié le 4 juillet 2008 à 13h25

Les critiques pleuvent. L'ancienne candidate à la présidentielle socialiste Ségolène Royal a estimé jeudi que le président Nicolas Sarkozy n'était «

absolument pour rien»

dans la libération d'Ingrid Betancourt, affirmant qu

'«une récupération politique serait décalée».

Une sortie

totalement indigne en la circonstance, lui a répondu le Premier ministre François Fillon. Des propos

«malvenus, déplacés et tristes»

selon le député PS fabiusien, Philippe Martin, président du conseil général du Gers. Il les juge

«assez tristes et un peu consternants» . «Peut-être qu’il

[Sarkozy, ndlr]

va surjouer le rôle, qu’il y était pour beaucoup. A ce moment-là, cela deviendra peut-être désagréable, mais pour le moment ces critiques ne sont pas du bon niveau»,

ajoute Philippe Martin.

«Tout le monde le sait, c'est une opération colombienne rondement menée qui a bien marché, qui prouve que les négociations avec les Farc étaient inutiles et n'avaient débouché sur rien»,

a estimé Ségolène Royal en visite à Québec pour le 400e anniversaire de la ville.

«Nicolas Sarkozy n'a été absolument pour rien dans cette libération»,

a-t-elle ajouté devant un petit groupe de journalistes.

A deux reprises, Nicolas Sarkozy avait envoyé des messages aux Farc leur demandant de libérer leurs otages et avait encouragé les pourparlers entre le président vénézuélien Hugo Chavez et la guérilla, contre l'avis de son homologue colombien Alvaro Uribe.

«Je cro