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Libération

Cérémonie de réconciliation au G8

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publié le 8 juillet 2008 à 4h13

Le secret de polichinelle prendra fin demain au Japon. En marge du sommet du G8 de Toyako, Nicolas Sarkozy rencontrera son homologue chinois, Hu Jintao, pour lui confirmer qu'il participera bien à la cérémonie d'ouverture des JO, début août, à Pékin. La fin d'un faux suspense puisqu'en réalité le président français n'a jamais véritablement envisagé de bouder cet événement.

Officiellement, Nicolas Sarkozy liait sa participation à ce raout politico-sportif aux progrès du dialogue entamé entre le gouvernement chinois et les représentants du dalaï-lama. Or, comme par enchantement, les discussions ont repris le 1er juillet à Pékin. Une première entrevue informelle sino-tibétaine avait déjà eu lieu début mai à huis clos dans le sud de la Chine. Sur France 3 en début de semaine dernière, Sarkozy avait indiqué que si «le dalaï-lama et le président chinois reconnaissaient des progrès, alors l'obstacle à [sa] participation serait levé». Présidence de l'UE oblige, il s'est assuré que ses partenaires européens n'avaient pas d'objection à sa venue en Chine. Ni l'Allemande Angela Merkel, ni le Britannique Gordon Brown, qui ne prendront pas part à la cérémonie d'ouverture des JO, n'en ont manifesté.

C'est lors du passage de la flamme olympique en avril à Paris, avec son cortège de manifestations antichinoises liées à la répression au Tibet, que Nicolas Sarkozy a pris conscience qu'il devait prendre publiquement des distances avec Pékin. Une nécessité davantage dictée par l'humeur de l