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Libération

Lancement de l’Union pour la Méditerranée sous le signe de la paix

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Devant une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Paris, Nicolas Sarkozy a salué «tous les pays arabes» qui ont «fait un geste de paix». Le président syrien Bachar al-Assad s'est dit prêt à entretenir avec Israël des relations
par AFP
publié le 13 juillet 2008 à 7h00

Sous l'immense verrière du majestueux Grand Palais à Paris, dirigeants israélien et arabes sont assis autour d'une même table ronde: le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) s'est voulu, le temps d'un dimanche, le symbole du dialogue au-delà de toutes les rivalités.

D'entrée de jeu, le président français Nicolas Sarkozy évoque les drames et les rêves qui unissent les peuples réunis autour "d'une mer commune". "Chacun porte en lui des souvenirs d'injustices, de douleurs, de rêves brisés qui ne s'effaceront pas. Mais sans rien oublier du passé, nous devons (...) regarder ensemble vers l'avenir", lance-t-il.

"Le monde entier vous regarde", a lancé Nicolas Sarkozy aux dirigeants présents à l'ouverture du sommet dans l'après-midi. Le président français, qui coprésidait la rencontre avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, a salué "tous les pays arabes" membres de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui ont "fait un geste de paix".

Bachar al-Assad et Ehud Olmert assis à quelques mètres l'un de l'autre

Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont pris place de part et d'autre de la table du sommet que Nicolas Sarkozy copréside avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. Sur sa gauche, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président syrien Bachar al-Assad, dont les deux pays sont en état de guerre depuis 1948 mais qui ont entamé des négociations indirectes, l'écoutent. Ils ne se sont pas serré la main, un geste qui aurait été historique, mai