Le gouvernement colombien cherche à établir un contact direct avec la guérilla des Farc en vue d'un échange d'otages contre des rebelles détenus et "les premiers pas" ont été faits dans cette direction, a assuré dimanche le haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo.
"Evidemment, nous avons déjà fait les premiers pas (dans la recherche d'un dialogue direct avec les Farc en vue d'un échange). Nous avons déjà établi un calendrier au sein du gouvernement et nous progressons dans cette perspective", a déclaré Luis Carlos Restrepo, interrogé par la station de radio privée Caracol.
Selon lui, l'important maintenant "est d'établir s'il existe une volonté politique des Farc d'ouvrir ce dialogue direct". "Si les Farc decident d'accepter cette offre, nous proposerons le plan que nous avons mis au point avec le président", a ajouté le haut commissaire.
Le gouvernement du président Alvaro Uribe avait déjà fait savoir lundi dernier qu'il cherchait à nouer des contacts directs avec la guérilla pour discuter des otages et d'un éventuel processus de paix, après avoir annoncé qu'il avait perdu confiance dans les médiateurs français et suisse.
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) retiennent encore au moins 24 otages dits "politiques", après la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, de trois Américains et de onze militaires et policiers colombiens au cours d'une opération de l'armée colombienne, ainsi que plusieurs centaines d’otages dit «économi