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UE: Barroso candidat à sa propre succession

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La France et l'Italie viennent de l'adouber pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, malgré le rejet du traité de Lisbonne en Irlande.
par AFP
publié le 20 juillet 2008 à 7h00

Fort du soutien déclaré de la France et de l'Italie, José Manuel Barroso prend ses marques pour se succéder à lui-même à la tête de la Commission européenne malgré un bilan en demi-teinte et une réputation de faiblesse face aux Etats de l'UE.

"Si je devais prendre une décision aujourd'hui à propos d'un second mandat, je dirais oui, à condition bien sûr d'avoir le soutien des Etats membres et du Parlement" européen, a lâché ce week-end au quotidien néerlandais NRC Handelsblad José Manuel Barroso, dont le mandat arrive à échéance à l'automne 2009. A un an des élections européennes de juin 2009, José Manuel Barroso, un libéral de centre-droit de 52 ans, prend date. Son ambition de rester en poste était un secret de Polichinelle mais le contexte lui permet de l'officialiser.

Soutien public de Nicolas Sarkozy

Coup sur coup, la France et l'Italie viennent de l'adouber pour un second mandat, malgré le rejet du traité de Lisbonne en Irlande et des tensions entre les services de M. Barroso et les deux pays sur plusieurs dossiers. "Lorsque nous devrons, bientôt, nommer un président de la Commission, notre candidat sera le président Barroso. Nous voyons en toi le meilleur président", lui a déclaré mardi le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy lui a aussi apporté publiquement son soutien, tout comme le président du Parlement européen, le conservateur allemand Hans-Gert Pöttering.

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