Le nouveau bilan des 16 attentats à la bombe qui ont frappé samedi Ahmedabad, dans l'ouest de l'Inde, est monté à 45 morts et plus de 160 blessés. Ces attentats sont survenus au lendemain d'une série d'explosions similaires à Bangalore, dans le sud du pays, qui ont fait un mort et sept blessés.
Selon plusieurs médecins, trois explosions se sont produites près d'hôpitaux de la ville. "Nous avons vu un sac bleu près d'un bâtiment de l'hôpital mais avant que nous ayons pu réagir, il a explosé dans une lueur aveuglante, et quelque 40 personnes ont été touchées par des éclats", a déclaré le Dr Vipul Patil du centre hospitalier Dhanwantari. Selon les chaînes de télévision, quatre hôpitaux ont été la cible des poseurs de bombes.
Un autre engin a explosé sur le marché aux diamants et une autre dans un autobus a indiqué le ministère indien de l'Intérieur qui fait état de "13 à 14 explosions" au total. Selon des experts fédéraux, les bombes étaient remplies de boulons et d'écrous dans le but de provoquer un maximum de dommages.
Deux des explosions se sont produites dans le quartier résidentiel de Maninagar, fief du chef du gouvernement local, très critiqué pour avoir fermé les yeux sur les affrontements entre hindous et musulmans qui avaient fait quelque 2.000 morts à Ahmedabad en 2002.
Vendredi, plusieurs bombes avaient explosé à Bangalore dans le sud du pays, faisant un mort et sept blessés.
Un groupe appelé "Les Moujahidine indiens" aurait revendiqué les derniers attentats auprès d'une