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Libération

Nucléaire : le non du président iranien

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publié le 4 août 2008 à 4h31

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a opposé ce week-end une fin de non-recevoir à l'offre des grandes puissances sur le nucléaire iranien, qui expirait théoriquement samedi. «La nation iranienne ne cédera pas un pouce sur ses droits au nucléaire», a déclaré samedi le président iranien en recevant son homologue syrien Bachar al-Assad, en visite à Téhéran. Lors d'une rencontre avec le négociateur iranien du nucléaire, Saïd Jalili, à Genève le 19 juillet, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne (5+1) avaient accordé deux semaines à Téhéran pour donner une réponse claire à leur offre. Celle-ci contient des mesures de coopération économique et politique en échange de la suspension par Téhéran de ses activités d'enrichissement d'uranium. Elle prévoit avant cela une période de six semaines consacrée à un «double gel», au cours de laquelle l'Iran s'engagerait à ne pas installer de nouvelles centrifugeuses pour l'enrichissement et les grandes puissances s'abstiendraient d'étudier de nouvelles sanctions contre Téhéran. Le délai de quatorze jours accordé à l'Iran n'est pas strict, comme l'ont indiqué des sources américaine et européenne.

«Nous sommes sérieux dans nos discussions et nous voulons que ces discussions soient basées sur la loi afin de donner des résultats concrets» avait affirmé samedi Mahmoud Ahmadinejad mais il s'agit de pure rhétorique et il n'est pas certain que Téhéran réponde officiellement à l'offre du groupe 5+1. Les décl