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Libération

«De mauvaises lois peuvent contribuer à la propagation du VIH»

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par Eric Favereau Envoyé spécial à Mexico
publié le 7 août 2008 à 7h00

Allez, commençons pour une fois l'histoire du jour par un gag pleinement réussi. Hier, les activistes d'Act Up se sont, en effet, beaucoup  amusés. En début d'aprés midi, ils ont parcouru l'immense centre où se tient la conférence mondiale sur le sida, accompagnés d'une foule de plus en plus massive de congressistes. Objectif? «On cherche Sarkozy et Bachelot. Ils ont disparu», hurlaient-ils.
Avec des lampes de poche, ils regardaient dans les toilettes, dans les stands pour voir «où ils étaient cachés».  Un peu partout, ils distribuaient ou collaient une même affichette, l'une avec le visage de Nicolas Sarkozy, l'autre avec celui de Roselyne Bachelot. Pour celle ci, le texte était clair: «Missing Roselyne Bachelot, ministre française de la santé. Vue la dernière fois, le 3 août dans une salle de Bowling à Pekin». Eclats de rires assurés. Le message, en tout cas, était univoque: «Comment se fait-il que pas un ministre français n'ait fait le déplacement à Mexico ?». En tout cas, pas une journée de cette conférence ne se sera passé sans que ne soit mis en exergue cette absence.

Autre moment de la journée, celui là, plus grave: le témoignage d'Edwin Cameron, juge à la Cour supréme de Pétroria, en Afrique du Sud. L'homme est grand, élégant, et ... blanc. Lors de la conférence sur le sida de Durban en juillet 2000, il avait laissé un souvenir saisissant. Il avait juste dit: «Je suis blanc, homosexuel, séropositif. Et je recois des traite