Aucune issue n'était en vue dimanche après-midi au conflit armé entre la Russie et la Géorgie et
[ les combats se poursuivaient un peu partout sur le territoire géorgien ]
. La Géorgie, dont les troupes ne peuvent apparemment faire face à l'offensive russe, a appelé dimanche la Russie à entamer des pourparlers pour mettre fin aux hostilités et ordonné à ses forces un cessez-le-feu immédiat, a annoncé le ministère géorgien des Affaires étrangères. La Russie a immédiatement accusé les troupes géorgiennes de poursuivre le combat.
Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, s'est envolé pour la région où il entame une mission de médiation. Seule note positive: le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a réussi à mettre en contact direct ses homologues russe et géorgien, a annoncé dimanche le ministère allemand. Le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE, estime qu'"il existe désormais de réelles perspectives pour parvenir rapidement à une sortie de crise" en Ossétie du sud, "après le retrait des forces géorgiennes" de cette république séparatiste, a annoncé l'Elysée dimanche. Cette sortie de crise sera "fondée sur" une "cessation immédiate des hostilités", le "retrait des forces armées russes et géorgiennes sur leurs positions antérieures au déclenchement des hostilités", un "plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie" et des "formules d'accompagnement international", ajoute-t-il.
La Maison Blanche a haussé le ton, et a mis en garde la Russie cont