Le Parlement libanais devait voter aujourd'hui la confiance au gouvernement d'union nationale au terme de débats houleux centrés, notamment, sur les armes du Hezbollah, a déclaré le président de l'assemblée.
"La séance sera consacrée aux dernières allocutions des députés, à la réponse du chef du gouvernement (Fouad Siniora) puis au vote de confiance", a dit le président du Parlement, Nabih Berri, à l'ouverture de la séance.
Le débat parlementaire avait commencé vendredi par la lecture de la déclaration de politique générale, dite Déclaration gouvernementale, par M. Siniora.
Altercations concernant les armes du Hezbollah.
Le débat a été marqué par des altercations entre la majorité antisyrienne et l'opposition sur la question des armes du Hezbollah, chef de file de l'opposition appuyée par la Syrie et l'Iran.
La majorité a insisté sur un désarmement de la milice chiite tandis que le Hezbollah a catégoriquement rejeté cette suggestion, estimant que la Déclaration gouvernementale consacrait son "droit à la résistance".
"Evoquer la question des armes de la Résistance n'est désormais pas justifié (...) le devoir national dicte de poursuivre la résistance et de faire avorter toute tentative pour l'affaiblir", a affirmé le député du Hezbollah Mohamed Raad lundi soir.
La déclaration, qui affirme l'autorité de l'Etat dans tous les dossiers, y compris les armes du Hezbollah, souligne "le droit du Liban et de son peuple, son armée et sa résistance à libérer sa terre dans les