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Libération

La Russie et la Géorgie acceptent le plan de paix

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Le plan de paix négocié par Nicolas Sarkozy a été accepté par Moscou et Tbilissi cette nuit. La perspective de discussions ultérieures sur le statut de l'Abkhazie et de l’Ossétie du sud a toutefois été écartée par la Géorgie.
par AFP
publié le 13 août 2008 à 7h00

La Russie et la Géorgie ont accepté hier mardi le plan de paix négocié par le président français Nicolas Sarkozy. Il prévoit le retrait de l'essentiel des forces russes et géorgiennes, Tbilissi excluant cependant toute discussion ultérieure sur le statut de ses territoires séparatistes.«Il y a un texte, il a été accepté à Moscou, il a été accepté ici en Géorgie (...), j'ai l'accord de tous les protagonistes», a dit le président Sarkozy mardi soir lors d'une conférence de presse commune à l'issue d'entretiens avec son homologue géorgien Mikheïl Saakachvili à Tbilissi.

Ce «texte-cadre» sera présenté aux ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ce mercredi à Bruxelles «pour qu'il soit soutenu et garanti» par l'UE, a précisé le président français, qui s'était d'abord rendu dans la journée à Moscou. «Ce texte servira de base à la préparation d'un document juridique sous la forme d'une résolution qui sera déposée au Conseil de sécurité de l'Onu», a poursuivi  Nicolas Sarkozy.

Le président géorgien a pour sa part insisté sur le fait que la perspective de discussions ultérieures sur le statut de l'Abkhazie et de l'Ossétie du sud, initialement prévue par le texte en six points avait été écartée. «Nous ne voulons laisser aucun doute (sur le fait que) l'intégrité territoriale et l'appartenance de l'Ossétie du sud et de l'Abkhazie (les deux territoires séparatistes en question, nd