Elle l'a dit à Moscou au président russe. Elle l'a répété à Tbilissi. «La Géorgie sera membre de l'Otan, si elle le veut, et c'est ce qu'elle veut», a déclaré dimanche la chancelière allemande Angela Merkel à la presse avant ses entretiens avec le président géorgien Mikheïl Saakachvili.
Une insistance qui doit déplaire au Kremlin, vivement opposé à l'élargissement, à ses frontières, de Organisation du traité de l'Atlantique Nord, alliance militaire créée à la fin des années 40 pour faire face au bloc soviétique.
Le président russe Dmitri Medvedev a cependant annoncé dimanche à Nicolas Sarkozy, lors d'un entretien téléphonique, que le retrait des troupes russes de Géorgie «commencera demain lundi 18 août en milieu de journée», a indiqué l'Elysée.
Le président de la République française «a eu ce matin, à son initiative, une longue conversation téléphonique avec le président Medvedev», a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy «a mis en garde le Président Medvedev contre les conséquences graves qu'une non-exécution rapide et complète de l'accord» de cessez-le-feu «aurait sur les relations de la Russie avec l'Union européenne».
Il a souligné que «la signature de l'accord de cessez-le-feu en six points signé par toutes les parties concernées, en dernier lieu par le Président de la Fédération de Russie, doit se traduire par un retrait sans délai de toutes les forces militaires russes entrées en Géorgie depuis le 7 août»