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Géorgie: L'absence de retrait russe déçoit la France

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Bernard Kouchner a regretté ce mardi les promesses non tenues du président Medvedev. Un Conseil européen extraordinaire pourrait avoir lieu dans les jours qui viennent.
par LIBERATION.FR (AVEC SOURCE AFP)
publié le 19 août 2008 à 7h00

«Nous sommes très déçus.» Bernard Kouchner n’a pas employé les grands mots ce mardi à Bruxelles pour qualifier l’attitude de la Russie qui ne respecte pas son engagement de retirer ses soldats de Géorgie. Mais il a tenu à souligner que «malgré les promesses qui nous ont été faites, il n’y a pas de retrait de troupes», à l’issue d’une réunion extraordinaire de l’Otan.

«Nous espérons tous que le président Medvedev va faire respecter sa parole», a dit à la presse le chef de la diplomatie française. «Je commence à douter moi-même», a-t-il ajouté, en précisant que «le président Sarkozy parlera de nouveau ce soir au président Medvedev».

Interrogé pour savoir combien de jours il faudrait encore attendre pour que la présidence française convoque un Conseil européen extraordinaire, Bernard Kouchner est resté évasif. «Voilà où nous en sommes», a-t-il dit, «avec la perspective de convoquer un Conseil européen dans les jours qui viennent». Le but d’un tel sommet serait de faire en sorte «qu’une attitude européenne plus forte et plus déterminée soit éventuellement adoptée».

Le ministre français des Affaires étrangères a surtout insisté sur la nécessité pour la Russie d’honorer sa promesse de retirer ses troupes. «Dans tous les pays, lorsqu’on signe un document il faut respecter ce document et il faut respecter sa signature», a fait valoir le ministre.

Alors que sur le terrain, une colonne de blindés russes près de la ville géorgienne de Gori prenait la direction de la Russie, Kouchner a «esp