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Libération

Les supporteurs de Clinton refusent de rendre les armes

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publié le 26 août 2008 à 4h44

Envoyé spéciau à Denver (Colorado) C'est une petite maison plantée sur Delaware Avenue, à quelques encablures du Pepsi Center, qui abrite la Convention démocrate à Denver. Sur la porte, un grand panneau «Hillary for President» accueille le visiteur. «Nous sommes un groupe de démocrates qui veulent protester contre l'élection de novembre et nous avons formé Pumapac (People United Means Action) en juin dernier», explique Darragh Murphy, la directrice de l'association. Nous estimons qu'Obama a été désigné par les pontes du parti et non élu. Hillary a obtenu plus de voix que lui (1) et nous la soutiendrons jusqu'au bout.» A Denver, ils sont partout, les supporteurs d'Hillary. A les entendre, c'est un peu comme si la course n'était pas encore vraiment jouée entre la sénatrice de New York et le sénateur de l'Illinois. Après des primaires ardemment disputées, Hillary n'a d'ailleurs jamais officiellement mis fin à sa campagne. Elle l'a seulement suspendue, comme pour entretenir l'ambiguïté. Elle a ensuite obtenu de prononcer aujourd'hui un discours en prime time à la Convention, avant que Bill n'intervienne demain. «Elle a beaucoup de mal à réaliser qu'elle a perdu, assure une déléguée de New York. Elle avait fait de la Maison Blanche l'objectif de toute sa vie. Et certains de ses supporters refusent la défaite». «Le malaise Hillary» est un clair handicap pour Barack Obama qui a besoin d'un parti uni dans les semaines à venir s'il veut rempo