Le Canard Enchaîné, sans citer de sources, assure qu'en Afghanistan, "dès le début de l'embusacade, quatre militaires français ont été faits prisonniers et exécutés par les insurgés". Le ministre de la Défense Hervé Morin et l'état-major avaient déjà démenti cette affirmation, rapportée par des médias anglo-saxons.L'hebdomadaire assure aussi que "quelques heures avant le départ en opération" de la patrouille, "l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu". "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté les insurgés de l'arrivée de cette +patrouille+", selon le journal.
Par ailleurs, un officier français avait alerté début mai sur le risque "d'affrontements aussi violents que nombreux" dans la zone d'Afghanistan où a eu lieu l'embuscade meurtrière du 18 août, selon des extraits d'un rapport publiés par Le Canard Enchaîné de mercredi.
"Les incidents se sont multipliés sous toutes les formes possibles dans les zones de responsabilité de la brigade. Les ACM (milices anti-coalition) ont bel et bien repris leurs activités", écrivait dans ce rapport daté du 4 mai le lieutenant-colonel Benoît Desmeulles, responsable d'une unité OMLT (instructeurs insérés dans des unités de l'armée nationale afghane).
"Ceci est particulièrement vrai dans la province de Kapisa (et surtout dans sa partie sud), les vallées d'Alah Say, Bedraou, Diram Diram et Surobi restant, malgré le travail de présence durant l'hiver
Afghanistan: quatre des soldats tués auraient été capturés et exécutés
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par LIBERATION.FR (AVEC SOURCE AFP)
publié le 27 août 2008 à 7h00
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