«L’Iran prend un risque majeur à continuer le processus d’obtention du nucléaire militaire - ce qui est notre certitude - parce qu’un jour, quel que soit le gouvernement israélien, on peut se retrouver un matin avec Israël qui a frappé.»
Cette déclaration choc est signée Nicolas Sarkozy.
Selon le président français, «il ne s'agit pas de savoir si c'est légitime, intelligent ou pas. Qu'est-ce qu'on fera à ce moment-là? Ca sera la catastrophe. Il faut éviter cette catastrophe».
Nicolas Sarkozy s’exprimait au début du sommet quadripartite qui réunissait, jeudi matin à Damas, outre la France et la Syrie, la Turquie et le Qatar. Au cours de ce mini-sommet, d’une heure environ, doivent être abordées les discussions indirectes entre la Syrie et Israël, via la Turquie, les relations syro-libanaises et la périlleuse question du nucléaire iranien.
Preuve de la divergence de vues entre Paris et Damas, le président syrien Bachar al-Assad avait réaffirmé mercredi lors d'une conférence de presse commune avec Sarkozy, que l'Iran cherchait à se doter de «nucléaire civil et non pas militaire».
Mais pour Sarkozy, «la position internationale est de dire: l'Iran doit arrêter l'enrichissement (de l'uranium). Moi, j'ai été plus loin en disant que la France était prête à aider l'Iran à avoir le nucléaire civil, comme témoignage de notre bonne volonté».
La «bonne volonté» - sonnante et trébuchante - de Paris n'est cependant pas sans condition: «En tout état de caus