Menu
Libération

Un taïkonaute chinois dans l'espace, en attendant la Lune

Article réservé aux abonnés
publié le 12 septembre 2008 à 4h59

Intérim à Pékin L'élan de ferveur nationale autour du programme spatial chinois devrait atteindre son apogée avec la première sortie dans l'espace d'un taïkonaute, un spationaute chinois. Annoncée officiellement entre le 25 et le 30 septembre, cette mission fera de la Chine le troisième pays au monde ayant envoyé et fait sortir un de ses ressortissants dans l'espace.En 2003, elle avait déjà rejoint - tardivement - les Etats-Unis et l'ex-URSS dans le petit club des pays ayant réussi leur vol habité. Un succès renouvelé en 2005. Cette fois-ci, pour cette mission de sortie extravéhiculaire baptisée «Shenzhou VII», les Chinois s'appuient sur une capsule de type Soyouz russe, améliorée par des technologies récentes et propulsée par une fusée Longue Marche 2, également issue du programme soviétique mais agrémentée d'équipements chinois.

Direct télévisé. Selon les dernières informations, la fusée et la capsule sont en phase de préparation finale sur la base de Jiuquan dans le désert de Gobi, et les trois occupants, dont celui qui doit effectuer la sortie, sont fins prêts. Le «spacewalk» sera retransmis en direct à la télévision. La date prévue pour cette sortie dans l'espace n'est pas anodine, située juste entre la fin des Jeux paralympiques et la Fête nationale, le 1er octobre, deux événements chargés de patriotisme. Durant les Jeux olympiques, le programme spatial chinois a d'ailleurs été fréquemment associé à l'événement sportif dans les médias locaux, avec le premier astr