Trois mois après sa libération, Ingrid Betancourt poursuit son combat pour les otages et va créer une fondation «pour les droits de l'homme» aux allures de tremplin politique, même si elle exclut dans l'immédiat tout retour dans l'arène colombienne.
«Elle est sereine et pleine d'énergie. Elle travaille et recherche des partenaires pour sa fondation» pour la défense des droits de l'homme et des libertés dont elle a annoncé le projet de création la semaine dernière à Madrid, a expliqué Olivier Roubi, chargé de sa communication.
Les contours restent pour l'heure très vagues. Son objectif serait «de donner les moyens pour agir en situation de crise, là où les gens en ont besoin, d'agir pour la liberté, pour la défense des droits de l'homme et pour un monde différent en relation avec l'écologie».
Pour ce faire, l'ex-candidate à la présidentielle colombienne de 2002 a dit vouloir constituer une «dream team», sans plus de précisions.
Pour Betancourt, la solution en Colombie et ailleurs ne peut passer que par la négociation, y compris avec des «terroristes».
Au total, la Colombie compte quelque 3.000 otages dont environ 700 aux mains des Farc, les autres étant retenus par d'autres guérillas d'extrême-gauche, des groupes paramilitaires d'extrême droite et des bandes criminelles.
Si Ingrid Betancourt dit vouloir «servir» son pays, pas question pour elle de «revenir à la politique» telle qu'elle se pratique actuellement en Colombie «avec
Ingrid Betancourt poursuit son combat
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publié le 1er octobre 2008 à 10h59
(mis à jour le 1er octobre 2008 à 11h01)
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