Vingt-cinq mille fidèles s'étaient rassemblés, hier, dans la ville de Jodhpur (au Rajasthan, dans l'ouest de l'Inde), au temple Chamunda datant du XVe siècle dans l'enceinte du fort Mehrangarh. C'est vers 6 heures du matin qu'est survenue la catastrophe : un mur de l'édifice s'est effondré, tuant plusieurs pèlerins avant de provoquer un mouvement de panique et une bousculade. Des gens ont alors été piétinés et sont morts écrasés et asphyxiés. Au moins 147 pèlerins hindous sont décédés, et quelque 150 autres ont été blessés, certains grièvement, sans compter «ceux qui sont toujours coincés sous le mur», a averti le commissaire de la police municipale.
Les hindous sont en pleins préparatifs pour Diwali, la grande «fête des Lumières», le 28 octobre, qui marque la nouvelle année selon le calendrier religieux. Durant les festivités, les accidents dans les temples sont fréquents car, en général, il n'y a pas de cordon de sécurité pour endiguer les foules.
La bousculade de Jodhpur est la quatrième cette année. Début août, 150 pèlerins étaient morts écrasés dans les mêmes conditions dans un temple de l’Etat septentrional de l’Himachal Pradesh suite aux rumeurs d’un glissement de terrain. En juillet, six pèlerins avaient péri lors d’une fête hindoue réunissant un million de fidèles dans l’Etat de l’Orissa, dans l’est du pays. Neuf autres sont morts en mars dans le centre de l’Inde lors d’un mouvement de foule de 100 000 personnes. En janvier 2005, 257 fidèles d