Largement en tête dans les sondages, le candidat démocrate, Barack Obama, a proposé hier, depuis l’Ohio, son propre «plan de sauvetage» destiné à la «classe moyenne» d’un montant de 60 milliards de dollars (près de 45 milliards d’euros). Il doit servir à tempérer l’impact de la crise financière sur les propriétaires, les petits patrons, les municipalités dont les budgets ont été amputés, les retraités, ainsi qu’à stimuler l’emploi - des préoccupations qui dominent tous les autres sujets à moins de trois semaines du scrutin.
«Nous ne pouvons pas attendre !» a lancé le candidat démocrate à la Maison Blanche en demandant au Congrès de se réunir en session extraordinaire afin d'adopter son plan immédiatement.
«Les gens de la rue». «Et s'il ne le fait pas, je m'en chargerai dès que je serais Président», a ajouté le sénateur de l'Illinois. «Je ne vois pas pourquoi on peut aider Wall Street et pas les gens de la rue»,a-t-il affirmé en dénonçant les pontes du géant de l'assurance AIG qui ont fait un «voyage touristique de 400 000 dollars» juste après que l'entreprise eut été, le mois dernier, sauvé de justesse par une énorme injection de capitaux publics. Le plan de relance proposé par Barack Obama propose aux entreprises un crédit d'impôt pour chaque embauche, et préconise d'inciter fiscalement les petites entreprises à investir. Cette mesure serait notamment accompagnée par la création d'un «fonds de prêt d'urgence» aux PME. Obama