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DSK soutenu par Hollande…et Chatel

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François Hollande vole à la rescousse de Dominique Strauss-Kahn, tout comme Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, et Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne.
Dominique Strauss-Kahn. (REUTERS)
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publié le 20 octobre 2008 à 10h23
(mis à jour le 20 octobre 2008 à 10h29)

Les socialistes ont commenté avec circonspection la mésaventure survenue à l'un de leurs ténors, Dominique Strauss-Kahn, au coeur d'une enquête sur un épisode de sa vie privée, dont le calendrier de révélation trouble ses proches, en pleine tempête financière.

L'entourage de DSK s'attache à déminer: le directeur général n'a rien changé à son rythme de travail, multipliant réunions et consultations; l'enquête était de mise pour dissiper des rumeurs enflant dans les couloirs du Fonds; il attend avec sérénité le rapport commandé par le comité d'éthique du FMI à un cabinet d'avocats. "Pas de plainte, pas de plaignante, pas de préjudice", résume-t-on.

Au PS, la prudence est de mise. On rappelle que mis en cause dans l'affaire MNEF qui l'avait contraint à quitter Bercy, DSK avait été totalement disculpé un peu plus tard. Les plus neutres ont été deux chefs de file, Martine Aubry ("No comment sur une affaire que je ne connais pas et qui paraît relever de la vie privée") et Bertrand Delanoë ("Lorsque les faits ne sont pas établis, je ne veux pas que l'on jette l'opprobre").

Jean-Claude Trichet "persuadé" que DSK n'a "pas abusé de son pouvoir"

Candidat à la tête du PS, Benoît Hamon a simplement observé qu'il s'agissait "d'une affaire de vie privée, les Etats-Unis ne sont pas la France". Ségolène Royal a été - en creux - plus incisive: "j'espère qu'il sera blanchi dans cette histoire, parce que sinon, pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France, ce sera