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Libération
De nos envoyés spéciaux

Deux semaines pour changer l’Amérique

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Le 20 octobre à Tampa, en Floride. (REUTERS)
publié le 21 octobre 2008 à 6h53
(mis à jour le 21 octobre 2008 à 6h53)

Aquinze jours du scrutin historique du 4 novembre qui pourrait porter un président noir à la Maison Blanche, Barack Obama multiplie les appels à la prudence. Toujours en tête de six points dans les sondages (1), le candidat démocrate à la présidentielle a estimé hier sur NBC que «la course allait être de plus en plus serrée, car c'est généralement ce qui se passe durant les derniers jours d'une campagne». «L'un des messages que j'ai envoyé à mes troupes est de continuer à travailler d'arrache-pied», a-t-il souligné. Une façon pour Obama de continuer à mobiliser ses militants, alors que les deux candidats enchaînent les meetings à travers le pays en centrant leur discours sur leurs projets respectifs pour sortir de la crise économique et financière. «La crise sera sans aucun doute le thème central de la fin de la campagne, confirme Robert Shapiro, professeur de sciences politiques à Columbia. Pour Obama, c'est l'occasion de renouveler son message de changement en martelant chaque jour un peu plus que Bush et McCain sont responsables du marasme économique et que le pays doit passer à autre chose. McCain, lui, essaie de se démarquer de Bush et a repris depuis quelques jours un thème récurrent : celui des démocrates qui n'auraient comme seule proposition économique que d'augmenter les impôts.»

«Terroristes». Intervenant hier devant une foule bigarrée à Saint Charles, dans le Missouri, John McCain s'en est ainsi donné à