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Dernière ligne droite dans les «swing states» entre Obama et McCain

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A trois jours de l’élection présidentielle américaine, les deux candidats labourent le terrain des «swing states», ces Etats indécis qui feront l’élection.
Barack Obama et John McCain, lors d'un débat le 15 octobre. (REUTERS)
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publié le 1er novembre 2008 à 11h30
(mis à jour le 1er novembre 2008 à 15h11)

La campagne frénétique pour la Maison Blanche touche à sa fin et l'Amérique retenait son souffle samedi à trois jours d'une élection présidentielle d'ores et déjà historique. Pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis, un candidat noir, le démocrate Barack Obama, pourrait devenir président et une femme, la républicaine Sarah Palin, occuper le poste de vice-président de la première puissance mondiale.

Selon le site indépendant RealClearPolitics (RCP), qui établit une moyenne des sondages, le candidat démocrate disposait vendredi soir d'un avantage de plus de six points sur son adversaire (50% contre 43,5%).

Mais, dans le complexe système électoral américain, il s'agit moins de gagner le vote populaire que d'engranger au moins 270 des 538 grands électeurs qui composent le Collège électoral. L'élection se joue dans une dizaine d'Etats indécis, les "swing states", capables de basculer d'un camp à un autre jusqu'à la dernière minute et de faire la décision.

En 2000, George W. Bush a remporté la présidentielle avec moins de voix que son adversaire démocrate Al Gore au niveau national. En 2004, l'élection s'est jouée dans un seul Etat, l'Ohio (nord), remporté par Bush avec un peu moins de 120.000 voix d'avance sur plus de 5,6 millions de suffrages exprimés.

Ces derniers jours, Barack Obama et John McCain ont multiplié les déplacements dans plusieurs Etats clefs, dont la Floride. Et ils ne prévoyaient pas relâcher leurs efforts. Samedi, le candidat républicain était attendu en