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Libération

Otages au Cameroun: les rebelles renoncent à les tuer

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Le Quai d’Orsay accueille avec «soulagement» mais «prudence» la nouvelle, alors que six des dix otages sont Français.
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publié le 1er novembre 2008 à 12h59
(mis à jour le 1er novembre 2008 à 13h52)

La France accueille avec "soulagement" mais "prudence" les déclarations du groupe des Bakassi Freedom Fighters qui a affirmé samedi avoir renoncé à tuer les 10 otages (dont 6 Français) qu'il assure détenir, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Eric Chevallier.

"Evidemment c'est un soulagement parce que les déclarations d'hier étaient préoccupantes mais on était prudent sur la réalité de ces revendications hier, on reste prudent aujourd'hui", a déclaré eric Chevallier.

La veille, le même groupe avait menacé à plusieurs reprises de tuer avant lundi les 10 otages (six Français, deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais) enlevés vendredi à Bakassi, au Cameroun. Mais le commandant Ebi Dari, le chef des Bakassi Freedom Fighters, qui a affirmé samedi que son groupe avait "changé d'avis" et "n'allait plus les tuer. Mais nous ne les relâcherons pas jusqu'à ce que nous obtenions ce que nous voulons: parler avec le gouvernement camerounais. Nous voulons voir les (représentants du gouvernement) et leur parler", a-t-il déclaré.

"On est encore dans la phase de vérification de qui sont les ravisseurs, où sont les otages et quelles sont exactement les revendications", a expliqué le porte-parole. Le ministère des Affaires étrangères a rappelé qu'il continuait à être en contact avec les autorités camerounaises et les familles des otages.

Les dix otages faisaient partie de 15 membres de l'équipage d'un navire du groupe français Bourbon, le Bourbon Sagitta, opérant su