Ce n’était pas une première puisque Ross Perot s’était déjà offert un pub long format en 1996. Mais le spot d’une demi-heure d’Obama a marqué les esprits. Diffusé avant un des matchs de base-ball les plus importants de la saison aux Etats-Unis, il a été vu en direct par plus de 26 millions d’Américains.
C'était le 18 mars dernier. L'ancien pasteur de Barack Obama fait la une des journaux après avoir déclaré que les Noirs devraient dire «Que Dieu maudisse l'Amérique» en raison du racisme. Le candidat démocrate prononce alors un discours à Philadelphie où il se présente comme «le fils d'un homme noir du Kenya et d'une femme blanche du Kansas». Sans éluder les problèmes raciaux aux Etats-Unis, il appelle à l'unité.
Actrice et mannequin, Amber Lee Ettinger est devenue «Obama Girl» durant cette campagne grâce d’abord à ce clip - d’autres vidéos ont suivi - de R’n’B: «I got a crush… on Obama». Traduction: «J’ai un faible pour Obama».
Musique toujours avec le membre des Black Eyed Peas Will.i.am qui invite dans ce spot des stars (Scarlett Johansson, Kareem Abdul-Jabbar Herbie Hancock) à entonner le désormais célèbre «Yes we can» d’Obama. Ce titre est inspiré d’un discours prononcé par le sénateur de l’Illinois dans le New Hampshire.
Il s’avérera qu’il n’est pas un électeur indépendant, qu’il ne détient pas de licence pour exercer son métier et que son premier prénom est Samuel mais «Joe le plombier» a été érigé au rang de héros par les républicains après l’échange ci-