C'est seulement mardi 20 janvier à midi que Barack Obama succédera à George W. Bush, après une très longue transition de soixante-dix-sept jours et demi. Entre-temps, il prendra le titre de «président élu» et sera aussitôt protégé lui et sa famille, comme le président actuel. Qui, lui, porte gentil surnom de lame duck president, «le canard boiteux», d'autant plus approprié que Bush se traîne avec une cote de popularité de 20 %. Après la nuit électorale, Obama se rendra à Washington et devrait très vite annoncer ses premières nominations, notamment celle du secrétaire général de la Maison Blanche, poste clé de toute administration américaine. Pour bien montrer qu'il n'y aura pas de vide de pouvoir et qu'il sera prêt à gouverner dès le premier jour de son investiture, surtout avec deux guerres en cours et la crise.
Nominations. Mais le pouvoir reste aux mains de Bush et si la tradition démocratique du pays veut que le président sortant consulte son successeur, il n'y aura pas de double pilotage. C'est Bush qui assistera à la conférence internationale sur la refonte du système financier. «Nous aurons un seul président à la fois jusqu'au 20 janvier, quand le président prêtera serment, a expliqué la semaine dernière Obama. Vous le savez il y a une période de transition et je ne veux pas aller trop vite.»
Dans les tout prochains jours, Barack Obama tiendra une grande conférence de presse pour annoncer ses premières nominations et décisions. Dans le systèm