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Libération

Après l’Angolagate, Gaydamak vise la mairie de Jérusalem

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publié le 10 novembre 2008 à 6h51

Costume noir, chemise blanche, kippa noire. Difficile de distinguer Arcadi Gaydamak de la foule des hommes qui l'entourent. Le candidat à la mairie de Jérusalem déambule lentement dans l'artère commerçante du quartier ultraorthodoxe de Méa Shéarim, bondée quelques heures avant le début de shabbat. Tout sourire, Gaydamak serre les mains, s'arrête chez les commerçants et distribue une aumône occasionnelle. «Je vais voter pour lui parce que je suis un fan du Betar [le club de football de Jérusalem connu pour ses débordements racistes, dont Gaydamak est le propriétaire, ndlr]. Et puis il a déjà de l'argent, il n'est pas candidat pour s'en mettre plein les poches» , explique Israël Berger, 27 ans, un habitant du quartier.

Ultraorthodoxes. Les municipales à Jérusalem, qui doivent se tenir mardi, mettent notamment aux prises un candidat ultraorthodoxe, Meïr Porush, un candidat laïc, Nir Barkat, en tête dans les sondages, et Gaydamak, crédité de moins de 10 % des suffrages, qui mise sur les votes d'une partie des ultraorthodoxes et de la population arabe. «Je suis propriétaire du Bétar, j'ai sauvé l'hôpital Bikour Holim [le plus ancien hôpital de Jérusalem, qui était au bord de la faillite ndlr], je suis favorablement connu par les habitants de Jérusalem. Contrairement aux deux autres candidats, je n'avais pas besoin de me faire connaître. Le seul but de ma campagne est de montrer que je suis là pour contredire les rumeurs qui ont couru sur ma no