Alors que son père demeure l'homme le plus recherché de la planète, Omar ben Laden, lui, cherche un abri. A 28 ans, le quatrième fils du fondateur d'Al-Qaeda est arrivé dimanche au Qatar, après avoir été refoulé d'Espagne puis expulsé d'Egypte en l'espace d'une semaine. Avec son épouse, une Anglaise deux fois plus âgée que lui, le jeune homme a parcouru cette année quasiment toutes les capitales d'Europe afin d'obtenir un visa de résidence. En vain. Sa femme, en bon mentor médiatique, a beau le présenter comme «un extraordinaire ambassadeur de la paix», Omar a un nom trop lourd à porter.
Chevauchée. Tout commence comme dans un film à l'eau de rose, par une rencontre à l'ombre des pyramides, fin 2006. Comme de nombreux Saoudiens, Omar ben Laden partage son temps entre Djeddah et Le Caire. Jusqu'à 19 ans, il aurait vécu en Afghanistan, chez sa mère. Il dit être parti de son plein gré, en 1999, sans que son père ait cherché à l'en empêcher. Il n'a plus eu de contact avec lui depuis. Lorsque les tours jumelles s'effondrent, il vit en Arabie Saoudite, dont il demeure citoyen. Il mène une vie discrète, ne s'exprime pas publiquement sur les attentats.
Quand il rencontre sa future épouse, pendant des vacances au Caire, il est déjà marié et père d’un enfant de deux ans. On le dit dans le bâtiment, ou encore marchand de ferraille. Mais sa passion, ce sont les chevaux. Et c’est lors d’une chevauchée en lisière du désert qu’il rencontre Jane Felix-Browne, une Ang