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ETA: le chef militaire présumé arrêté en France

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Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias «Txeroki», a été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi dans les Hautes-Pyrénées. Il est soupçonné d'être l'un des auteurs des meurtres de gardes-civils espagnols à Capbreton en 2007.
CORRECTION (FILES) This files picture shows a handout photo from the Spanish interior ministry of Garikoitz Aspiazu, alias Txeroki, one of the suspected leaders of Basque separatist group ETA. The suspected military chief of the Basque militant group ETA, Garikoitz Aspiazu, alias Txeroki, was arrested overnight in the French Pyrenees, French Interior Minister Michele Alliot-Marie said on November 17, 2008 in a statement. AFP PHOTO/FILES/HO/INTERIOR MINISTRY RESTRICTED TO EDITORIAL USE (AFP)
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publié le 17 novembre 2008 à 7h23
(mis à jour le 17 novembre 2008 à 7h27)

Le chef présumé de l'appareil militaire de l'ETA, Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias «Txeroki», a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi dans les Hautes-Pyrénées, a annoncé ce lundi matin Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur.

La ministre, qui ne donne pas de précisions sur le lieu et les circonstances de l'arrestation, souligne que «Txeroki est soupçonné d'être l'auteur des meurtres des deux gardes-civils espagnols à Capbreton (Landes) le 1er décembre 2007».

Dans son communiqué, Alliot-Marie a adressé ses «félicitations» à l'ensemble des fonctionnaires de police (SDAT, sous-direction anti-terroriste, et DCRI, direction centrale du Renseignement intérieur) qui ont permis l'interpellation.

Selon les media espagnols, citant des sources anti-terroristes, «Txeroki» a été arrêté en compagnie d'une femme à Cauterets (Hautes-Pyrénées).

Les gardes civils Raul Centeno, 24 ans, et Fernando Trapero, 23 ans, avaient été froidement abattus par balles le 1er décembre par trois membres de l'ETA, à la sortie d'une cafétéria de Capbreton, alors qu'ils effectuaient une mission de renseignement dans le sud-ouest de la France.

L'ETA avait revendiqué le double meurtre de Capbreton le 17 décembre dans un communiqué, annonçant sa volonté de frapper les forces de sécurité espagnoles «en tout lieu».

Le chef militaire présumé de l'ETA, avait été mis en cause par deux membres de l'organisation indépendantiste basque pour sa participation directe à ces assassinats, av