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Libération

Obama, premier président 2.0 (mais sans BlackBerry)

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Mailing-lists, sites, vidéos... Pendant la campagne, le candidat démocrate a joué à fond la carte «nouvelles technologies». Depuis l'élection, il persévère. Mais le Secret Service veille...
Barack Obama à Indianapolis, le 4 novembre. (Reuters)
par FRANçOIS MEURISSE
publié le 19 novembre 2008 à 18h11
(mis à jour le 19 novembre 2008 à 18h13)

Change.gov. Après barackobama.com et avant whitehouse.gov, c'est l'adresse du site internet «de transition» du président élu des Etats-Unis. Mais c'est aussi l'objectif d'un mandat qui se veut celui du contact direct entre les Américains et leur gouvernement. Un contact qui passera, ça va de soi, par les nouvelles technologies.

Et pour cela, l’équipe Obama peut compter sur un trésor de guerre: les quelque 10 millions d’adresses électroniques d’électeurs - dont trois millions de donateurs - qui ont demandé à suivre en direct la campagne du candidat démocrate. Ils étaient inondés de messages «personnels» de «Barack» ces derniers mois. Ils devraient être bientôt abreuvés de courriers signés du chef de l’Etat. Une manière novatrice de court-circuiter les médias traditionnels.

A ses côtés, le cofondateur de Facebook et le PDG de Google

Ce n'est pourtant pas une surprise tant la campagne d'Obama - conseillé par le cofondateur du réseau Facebook Chris Hughes, âgé de 25 ans - a joué la carte de l'interactivité avec des partisans qui se contactaient par SMS ou MSN, recueillaient des fonds en ligne ou se tenaient au courant de leurs activités quotidiennes via