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ENTRETIEN

Piraterie: «Nous remboursons la rançon et les frais annexes»

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Nicolas Fontvieille est «souscripteur» chez la société anglaise Hiscox, leader mondial de l'assurance sur le marché - si, si, ça existe — du kidnapping et de la rançon...
par Recueilli par PHILIPPE BROCHEN
publié le 19 novembre 2008 à 13h58
(mis à jour le 19 novembre 2008 à 14h00)

Ce mercredi matin, le Bureau maritime international (BMI) a tiré la sonnette d'alarme sur les actes de piraterie au large de la Somalie, qui se sont multipliés de façon «exponentielle et incontrôlable».

«Les Nations unies et la communauté internationale doivent trouver la parade pour mettre fin à cette menace», ajoute l'organisme, sans quoi, «en l'absence de dissuasion, avec des risques faibles et la perspective de gains élevés pour les pirates, les attaques vont continuer».

Selon le BMI, depuis janvier, 94 bateaux ont été attaqués par des pirates au large de la Somalie et dans le Golfe d'Aden. 38 navires ont été saisis dont 17 sont toujours aux mains des pirates avec 250 membres d'équipage.

Hiscox, société anglaise, est le leader mondial de l'assurance sur le marché du kidnapping et de la rançon (65-70% de parts) et compte parmi ses clients nombre d'armateurs et de propriétaires de navires. Nicolas Fontvieille, souscripteur kidnapping et rançon, répond aux questions de liberation.fr.

Les actes de piraterie maritime font la une de l'actualité depuis quelques mois. Ont-ils toujours existé sous cette forme ou les modes opératoires des malfaiteurs sont-ils nouveaux?

Cette piraterie existe depuis toujours. Mais effectivement, depuis la fin de l'été, nous sommes contactés par des courtiers et des armateurs qui nous ont demandé de développer des produits d'assurance adaptés aux entreprises maritimes. Il est clair que la piraterie a exp