Hillary Clinton aurait accepté le poste de secrétaire d'Etat que lui a offert Barack Obama, a annoncé vendredi le New York Times, citant des sources anonymes proches de l'ex-Première dame. «Elle est prête», a dit l'un de ses confidents. L'annonce officielle n'interviendrait toutefois pas avant le 27 novembre.
Hillary Clinton, qui avait mené une bataille sans concession contre Obama pendant les primaires, aurait pris sa décision après une seconde entrevue avec le président-élu, déjà rencontré début novembre. Les rivaux démocrates auraient discuté de leurs objectifs en matière de politique extérieure et constaté leurs convergences. Une solution a été trouvée à ce qui constituait jusqu’alors le principal obstacle à la nomination de la sénatrice de New York : Bill Clinton. L’équipe de transition du nouveau président s’inquiétait, en effet, des éventuels «conflits d’intérêt» avec la fonction briguée par son épouse.
L’ex-président aurait livré l’identité de 208 000 donateurs à sa fondation, ce qu’il refusait jusqu’alors. Il aurait aussi accepté de restreindre ses activités pour se mettre en conformité avec cette situation particulière.
Mentor. A l'image de ce choix spectaculaire, le cabinet que dessine Barack Obama sera axé sur l'expérience. Le président-élu, qui n'entrera en fonction que le 20 janvier, aurait choisi de confier à son mentor politique, Tom Daschle, l'ancien sénateur du Dakota du Sud, le soin de mettre en place la réforme de l'assurance santé